Faux policiers et vraies questions.
Le rôle de AB à l'Elysée semble avoir correspondu à une volonté d'une nouvelle organisation de la police et de la sécurité autour du Président. Sauf que AB n'était pas policier ni militaire (seulement réserviste de la gendarmerie nous dit-on). Un non-membre des forces de sécurité directement chargé de la protection du chef de l'état, mais aussi exerçant d'autres missions sensibles, peut laisser penser à une envie de doubler en partie les vrais policiers, mais de la part de qui ? Ce Monsieur AB s'est révélé au fil des enquêtes être un personnage curieux, voir inquiétant. Le rapport du Sénat, sur les dysfonctionnements liés à l'affaire AB, ne plaît pas au 1er ministre et donc au Président et ils le mettent au cause, et, ce faisant, les sénateurs eux-mêmes. Ceci n'est pas raisonnable. A une époque où globalement les Français ne font pas confiance aux parlementaires et au personnel politique élu, fragiliser les sénateurs ne devrait pas aider ces mêmes Français à avoir une opinion plus favorable à leur égard. Tout ceci est bien dommage.
(Samedi 23 février 2019. Auteur: aywerth, reproduction possible après autorisation)